GRAND CONCERT 2022
MANOIR DES TEMPLIERS D’ANNEVILLE AMBOURVILLE.
GRAND CONCERT DU « DYNAMIC.CLUB 88 » PRODUIT PAR « B.S PRODUCTION »
Rien ne laissait présager autant d’enthousiasme pour cet événement du 26 novembre, tant les responsables de l’association passaient de si nombreuses nuits blanches ; chaque jour apportait son lot d’obstacles, et la météo si capricieuse en plus…
Mais le succès fut au rendez-vous.
A tel point, que le technicien chargé du son, n’hésita pas à partager son émerveillement par un numéro d’équilibrisme très remarqué.
Dans cette grande salle du manoir des templiers d’Ambourville, en première partie, Bruno, dans une large tessiture, nous offrait son répertoire hétéroclite, accompagné au piano par la talentueuse Nina qui joignait parfois sa voix à la sienne ; excellent duo. Sans oublier quelques morceaux de musique bien connus au saxo ; le joujou préféré de Bruno.
L’entracte de quinze minutes réglementaires où l’on y dégusta force morceaux de baguettes généreusement tartinés de pâté et rillettes, de diverses tranches de saucissons accompagnés d’un beaujolais nouveau issu d’une année exceptionnelle, sans oublier le légendaire coup de cidre ; bref, tous les ingrédients d’une nourriture saine et diététique — ayons le culot de le dire : bien normande, en espérant que la Bourgogne-Franche-Comté ne nous en tienne pas rigueur —, la seconde partie démarrait sans se soucier du panier de chouquettes de Christophe et petits fours qui attendirent impatiemment la fin du concert pour entrer en scène à leur tour ; bien vite déçus, la plupart des spectateurs étaient déjà partis.
Mais, quelle seconde partie…
On ne s’y attendait vraiment pas. Irène Roussel très souvent en concert au Rigoletto à Paris, en province et dans les plus grandes villes du monde, enthousiasmait tous les spectateurs par sa pétulance et son jeu de scène ; dans son interprétation, d’une voix d’une aisance incroyable dans les octaves les plus extrêmes : chansons françaises, anglo-saxonnes et d’outre-Atlantique les plus connues.
Et au final, nos trois artistes, en chœur, n’hésitèrent pas à « mettre le feu », sous le regard attendri de notre regretté Johnny perché tout là-haut sur son petit nuage.
Lors de la sortie, on put entendre ces divins mot qui résonnent si agréablement dans les oreilles des organisateurs bénévoles :
- Fô absolument lar’fé.